• Accueil
  • À propos
  • Documents
  • Liens
  • Exiles in the Balkans – English
  • Passeurs d’hospitalités – exilés à Calais

Exilés dans les Balkans

Exilés dans les Balkans

Archives Mensuelles: juin 2016

Grèce : une association d’avocats poursuit le Bureau Européen de Soutien à l’Asile

21 mardi Juin 2016

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Balkans, droits, exilés, Grèce

L’accord entre l’Union européenne et la Turquie prévoit le renvoi vers la Turquie des exilé-e-s arrivé-e-s en Grèce à partir du 20 mars 2016. Mais ces personnes peuvent demander l’asile sur le sol grec, et de plus en plus de tribunaux grecs jugent que le renvoi en Turquie est illégal, ce pays ne pouvant pas être considéré comme sûr pour des personnes en recherche de protection.

Dans ce contexte le Bureau Européen de Soutien à l’Asile, qui intervient au côté des autorités grecques pour traiter les demandes d’asile, empêche l’accès des avocats aux parties des hotspots où sont enregistrée et examinées les demandes d’asile. Pour des raisons de sécurité, bien sûr, mais la sécurité de qui ?

L’Association des avocats de Mytilène, sur l’île de Lesbos, a par conséquent décidé de poursuivre en justice le Bureau Européen de Soutien à l’Asile pour cette entrave à l’accès aux droits.

https://www.newsdeeply.com/refugees/op-eds/2016/06/15/new-security-on-greek-islands-reduces-access

 

Hongrie : mouvement de protestation dans un centre fermé de demandeur-se-s d’asile

03 vendredi Juin 2016

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

asile, Balkans, exilés, Honrie

Enfermement, conditions matérielles déplorables, manque d’information, les demandeurs d’asile du centre fermé de Kiskunhalas ont entamé avant-hier mercredi 1er juin un mouvement de protestation.

 

http://www.migszol.com/blog/solidarity-with-the-people-protesting-against-poor-conditions-in-the-closed-asylum-detention-center-in-kiskunhalas-hungary

« Solidarité avec les personnes qui protestent contre les mauvaises conditions dans le centre fermé de détention des demandeur-se-s d’asile à Kiskunhalas, Hongrie

Les personnes emprisonnées dans le le centre fermé de détention des demandeur-se-s d’asile de Kiskunhalas ont organisé une protestation hier, 1er juin 2016. Aujourd’hui, la protestation continue. Ils demandent la liberté de quitter la prison et de vivre dans un camp ouvert, une procédure d’asile plus rapide et de meilleures conditions de vie dans le camp. D’après Julia Ivan, une juriste du Comité Helsinky Hongrois, une proportion importante des personnes qui protestent sont des gens que la Hongrie essaye d’expulser en Grèce dans le cadre du règlement Dublin III, malgré le fait que le Cour Européenne des Droits de l’Homme ait statué contre de telles expulsions.

Kiskunhalas est un des centres de détention des demandeur-se-s d’asile, où ceux et celles-ci sont maintenu-e-s emprisonné-e-s jusqu’à six mois, sans avoir jamais commis de crime. Les conditions dans ces camps sont encore plus mauvaises que dans les « camps ouverts » – dont des violecnes courantes de la part des gardes, un accès insuffisant ou absent au soutien juridique, aux soins, à la nourriture, à des travailleurs sociaux, ou à des traducteurs (voyez notre campagne anti-détention pour plus d’informations). Les personnes sont coupées de l’extérieur, avec environ 10 minutes d’accès à internet par jour et pas de téléphones portables autorisés. Le soutien juridique de qualité est limité, mais de nombreuses personnes nous ont dit qu’on ne leur avait simplement pas dit où et quand elles verraient un juriste à propos de leur demande. La Fondation Cordelia est présente une ou deux fois par mois pour offrir un soutien psychologique.

Depuis 2013, la politique du gouvernement est de détenir les personnes qui sont condidéréées comme à risque de quitter le pays pendant leur procédure d’asile. Dans la réalité, la pratique en est beaucoup plus répandue, comme souvent détenir des personnes selon leur nationalité ou d’autres critères arbitraires. À ce moment-là, le HCR avait critiqué la Hongrie parce qu’elle rendait la détention arbitraire systématique. D’après les personnes que nous connaissons dans le camp, en ce moment environ 90 % des réfugié-e-s à Kiskunhalas vivaient auparavant dans un camp ouvert, mais ont ensuite été conduites en prison après avoir essayé de continuer vers l’Autriche, quand d’autres sont venu-e-s directement de la frontière serbe. La majorité des personnes viennent d’Afghanistan, Syrie, Irak et Iran, mais nous avons aussi parlé avec quelqu’un empêché de retourner dans son pays au Kosovo.

Le manque d’information a conduit à l’indignation. La plupart des personnes dans le camp ne savent pas pourquoi est sont maintenues en détention. Les informations paraissent inexistantes et il n’y a pas de soutien disponible à l’intérieur du périmètre entouré de grilles et fortement gardé du camp. D’après nos contacts, le seuls moments où les personnes reçoivent des informations est quand leur détention est prolongée de deux mois. La plupart des réfugié-e-s ne savent pas si leur procédure de demande d’asile continue. Ainsi, pour le moins, un environnement idéal pour produire un profond mécontentement, la déception et le désespoir.

« Quand les crimes s’accumulent, il deviennent invisibles » a écrit Bertolt Brecht. Il aurait pu facilement décrire l’évolution du système d’asile hongrois. Ses changements et réformes constants, entraînant une escalade rapide vers le désastre, et trouvant alors des moyens plus humiliants et répressifs d’amener les survivants de la Méditerranée, les endurants d’Idomeni, les vainqueurs des clôtures, au désespoir et à la résignation. Tout ceci ne paraît plus choquer quiconque, engourdis par la lente abolition du droit d’asile et la normalisation générale des tendances autoritaires.

L’épisode le plus récent de la tragédie de la migration en Hongrie n’était cependant pas invisible. Au contraire, encore une fois, les gens ont dû combattre eux-mêmes sous les yeux du public pour que leur cris vers la liberté soit entendu, pour pouvoir exprimer leurs demandes politiques. Ce premier jour de juin les gens dans la prison pour réfugié-e-s de Kiskunhalas en avaient assez. 300 des 484 détenus ont commencé à protester en chantant « liberté » et en montrant des pancartes annonçant une grève de la faim. La foule a été rapidement maîtrisée par un nombre égal de policiers, ce qui a conduit à plusieurs heures de confrontation.

Les manifestants ont choisi trois représentants pur parler en leur nom. L’un d’eux, un réfugié syrien, a remis une pétition avec leurs demandes. Parmi elle il y avait la liberté de quitter le camp, des procédures d’asile plus rapides et de meilleures conditions de vie. La délégitimation immédiate et brutalement sans compromis est venue sous la forme du principal conseiller sécurité du gouvernement György Bakondi évoquant la menace de violences venant des manifestants tout en rejetant toutes les demandes. Bien que la sécurité soit utilisée comme un moyen de légitimer la répression et ignorer les revendications politiques des migrants, le danger de la violence est réelle. Placer les gens dans des prisons, dans ces conditions, est une recette pour l’escalade.

MigSzol est solidaire des manifestants et de leurs demandes et condamne fermement la pratique de la détention. MigSzol est aussi inquiet des conséquences à long terme de mettre les personnes dans ces conditions, bien sûr pour elles mai largement pour la société. L’aliénation et la colère provoquées inévitablement par ces conditions ne peuvent certainement pas être quelque chose que qui que soit en Hongrie désire. Pour finir, nous sommes profondément désappointés par certains médias hongrois, qui ont jusqu’ici été critiques par rapport à la propagande de guerre de la Fidesz, et qui ont maintenant commencé à utiliser le même langage que le gouvernement. Ils le rejoignent en appelant les personnes « migrants illégaux », jugeant de leur caractère sans avoir jamais parlé avec elles, les accusant de demander l’asile simplement pour arrêter leur expulsion prochaine. Migszol va protester contre ces pratiques éditoriales en écrivant aux responsables des médias et aux journalistes pour les interpeller directement. »

 

Passeurs d’hospitalités

Passeurs : font circuler la parole, et relient les êtres et les rives.

Hospitalités : les mille formes de l'accueil et de la rencontre entre les êtres.

Contact :

passeurs.dhospitalites (at) laposte.net

Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et être notifié par email des nouvelles publications.

Abonnement flux RSS

  • RSS - Articles

Articles récents

  • Frontex en quête d’immunité judiciaire
  • Grèce : soutenons le centre social autogéré City Plaza
  • Grèce : soutenez le centre social Steki
  • Grèce : parole d’un exilé en grève de la faim
  • Serbie : expulsions d’hiver
  • Exilé-e-s dans l’hiver des Balkans : communiqué de Migreurop
  • Exilé-e-s dans l’hiver des Balkans : pétition d’Amnesty International
  • L’hiver dans les campings pour réfugié-e-s de l’Union européenne
  • Grèce : le City Plaza continue
  • Grèce : après les campements à la frontière macédonienne, évacuation de celui du Pirée

Archives

  • octobre 2017
  • juin 2017
  • mars 2017
  • janvier 2017
  • décembre 2016
  • juillet 2016
  • juin 2016
  • mai 2016
  • avril 2016
  • mars 2016
  • février 2016
  • novembre 2015
  • septembre 2015
  • mars 2015
  • février 2015
  • janvier 2015
  • décembre 2014
  • novembre 2014
  • octobre 2014
  • septembre 2014
  • août 2014
  • juillet 2014
  • juin 2014
  • mai 2014
  • avril 2014
  • mars 2014

Articles récents

  • Frontex en quête d’immunité judiciaire
  • Grèce : soutenons le centre social autogéré City Plaza
  • Grèce : soutenez le centre social Steki
  • Grèce : parole d’un exilé en grève de la faim
  • Serbie : expulsions d’hiver
  • Exilé-e-s dans l’hiver des Balkans : communiqué de Migreurop
  • Exilé-e-s dans l’hiver des Balkans : pétition d’Amnesty International
  • L’hiver dans les campings pour réfugié-e-s de l’Union européenne
  • Grèce : le City Plaza continue
  • Grèce : après les campements à la frontière macédonienne, évacuation de celui du Pirée

Archives

  • octobre 2017
  • juin 2017
  • mars 2017
  • janvier 2017
  • décembre 2016
  • juillet 2016
  • juin 2016
  • mai 2016
  • avril 2016
  • mars 2016
  • février 2016
  • novembre 2015
  • septembre 2015
  • mars 2015
  • février 2015
  • janvier 2015
  • décembre 2014
  • novembre 2014
  • octobre 2014
  • septembre 2014
  • août 2014
  • juillet 2014
  • juin 2014
  • mai 2014
  • avril 2014
  • mars 2014

Méta

  • Inscription
  • Connexion
  • Flux des publications
  • Flux des commentaires
  • WordPress.com

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies
  • Suivre Abonné∙e
    • Exilés dans les Balkans
    • Rejoignez 27 autres abonné∙e∙s
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • Exilés dans les Balkans
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné∙e
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre