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Exilés dans les Balkans

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Archives de Tag: solidarité

Grèce : soutenons le centre social autogéré City Plaza

13 mardi Juin 2017

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Balkans, exilés, Grèce, solidarité

Parmi les centres autogérés impliqués dans le soutien aux exilé-e-s, City Plaza à Athènes (voir ici et là) est un des plus connus. Il est menacé d’expulsion et lance un appel à solidarité.

 

Merci de signer la pétition :

https://www.change.org/p/hands-off-city-plaza-and-all-squats

 

Voici la traduction en français du texte de la pétition :

« Ne touchez pas au City Plaza et à tous les squats

Ouvert à Athènes le 22 avril 2016, le City Plaza a été transformé d’un hôtel abandonné pendant huit ans en un lieu qui a apporté logement, nourriture, aide médicale et éducation à plus de 1500 réfugié-e-s de différents pays, y compris de nombreux enfants, des personnes âgées, des personnes handicapées et des personnes vulnérables.

City Plaza est une alternative aux conditions inhumaines des camps de réfugié-e-s. Il loge des réfugié-e-s au cœur d’Athènes et leur offre une maison dans laquelle 400 réfugiè-e-s peuvent vivre avec dignité, en sécurité et dans le respect de leur vie privée; un genre de vie qui n’est pas possible dans les camps officiels et dans les centres de rétention.

Mais City Plaza n’est pas seulement un lieu d’hébergement. C’est un projet politique qui prouve qu’on peut faire fonctionner un des meilleurs espaces de logement sans employé-e-s, financements institutionnels ou experts, et qui montre que si l’État ne fait pas ainsi c’est par un choix conscient. Ce choix isole physiquement et socialement les réfugié-e-s, en les mettant dans des camps, centres de rétention et hotspots, comme en renforçant les frontières. City Plaza a joué un rôle central dans le mouvement de solidarité avec les réfugié-e-s, en conduisant la campagne internationale contre l’accord entre l’Union européenne et la Turquie, en luttant pour et en gagnant les droits des réfugié-e-s à l’éducation et à l’accès aux soins.

City Plaza ne reçoit aucun financement des gouvernements ou des ONG. Il est entièrement soutenu par la solidarité de Grèce et du monde entier. Des personnes de toute la planète viennent au City Plaza pour travailler et vivre avec les résident-e-s pour exprimer leur solidarité.

Le 7 juin 2017, plusieurs médias ont annoncé que City Plaza, ainsi que Papouchadiko et Zoodochou Pigis 119, deux autres squats à Athènes, étaient menacés d’expulsion. Une expulsion qui aurait pour résultat que les plus de 400 résident-e-s de City Plaza, dont plus de 150 enfants, seraient forcé-e-s de retourner dans des camps ou de vivre dans les rues d’Athènes. Ce n’est pas seulement leur maison qui est menacée mais aussi leur sécurité et leur bien-être.

Avec votre solidarité et votre soutien nous serons capables de garder ouvert City Plaza. Merci de signer et de partager cette pétition !

Sur le net :
Official Site (GR/EN)
Facebook (EN)
Facebook (GR)
Twitter

Plus d’informations à propos de City Plaza :
Best Hotel In Europe (video)
Keep City Plaza Open (video)
A day in the life at City Plaza
We Are City Plaza »

 

Grèce : soutenez le centre social Steki

10 samedi Juin 2017

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Balkans, exilés, Grèce, solidarité

Souvent des squats ou d’anciens squats, les centres sociaux autogérés s’ouvrent depuis plusieurs années à l’accueil des exilé-e-s, qui participent pleinement à leur fonctionnement. Leur existence est pourtant précaire, et le gouvernement grec a multiplié ces derniers mois les expulsions.

À Thessalonique, le centre social Steki existe depuis 2004, et il est depuis 2009 dans les locaux actuels. Une ancienne dette d’électricité remet en cause sa pérennité, et un appel à soutien circule.

http://keepstekipluggedin.com/fr/

http://keepstekipluggedin.com/fr/how-you-can-help/

 

Grèce : parole d’un exilé en grève de la faim

21 mardi Mar 2017

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Balkans, exilés, Grèce, solidarité

Venus de Grèce, la lettre d’un exilé qui avait entamé une grève de la faim pour s’opposer à son expulsion vers la Turquie, et le récit qui l’accompagne et en donne le contexte. Aujourd’hui, la demande d’asile de Mohammed A. est en cours d’examen en Grèce.

 

« Le texte qui suit a été écrit par des personnes ayant participé à une campagne de soutien pour la libération et le droit d’asile pour Mohamed A. alors en grève de la faim pendant sa détention à la préfecture de Lesbos-en Grèce.

La lettre écrite par Mohamed A. sur sa situation, à la suite de ce texte, a été traduite de l’arabe vers le grec,puis en anglais et enfin en français. Il se peut que les traductions successives manquent de rendre tout à fait la teneur de la lettre écrite alors.

Aujourd’hui Mohamed A. a été libéré dans cette prison à ciel ouvert qu’est en train de devenir l’île de Lesbos pour les migrants qui s’y retrouvent bloqué., il est en attente d’une réponse suite à sa troisième demande d’asile. Une situation comme beaucoup d’autres, tandis que la Grèce est en train de devenir une machine de déportation et un réseau de centre de détention où sont emmenés manu militari les migrants arretés dans les rafles régulières des squatts, du port, et des rues d’Athenes comme des îles frontières.

Texte du 13/01/2017-

issu du site musaferat.espivblogs.net

Depuis Octobre 2016, Mohamed A. est en détention administrative dans les bureaux de la police de Lesbos et risque la déportation, sa demande d’asile ayant été rejeté. Il a commencé une grève de la faim depuis le 13/12/2016, pour contester sa déportation et le refus de son droit d’asile.

Son état de santé se détéroriant progressivement depuis ces derniers jours, il a été transferé à l’hopital de Mytilène Vostaneio le 10/01/2017, où les médecins ont affirmé la nécessité d’une hospitalisation. Il retourna chercher ses affaires au centre de rétention avec la garantie des policiers qu’il serait ensuite reconduit à l’hopital. Pourtant il y resta détenu, la police lui indiqua qu’il serait emmené à l’hôpital le matin suivant. Le jour suivant, à son arrivée à l’hôpital, ils obtinrent son consentement à ne pas être hospitalisé en lui faisant miroiter qu’ils s’occuperaient de son cas et qu’il serait transferé à Athenes dans les jours prochains. Le jeudi 12/1, le commissaire de police annonça à Mohamed la décision de son renvoi vers la Turquie, selon les lois infâmes des accords entre l’Europe et la Turquie.

Grâce à la pression des avocats et de personnes solidaires, Mohamed fut de nouveau hospitalisé. Face à la gravité de son état psychique et physique, des médecins imposèrent son hospitalisation au vu des symptômes évidents de fatigue (vertiges, syncopes, troubles de la vue) ; et il lui a été administré des solutés salés. Son hospitalisation permit l’annulation de l’ordre de déportation, ce qui ne fut pas le cas pour les dix autres migrants déportés ce matin du vendredi 13 janvier.

Depuis Mohammed A. est toujours hospitalisé, pendant que la police, manifestement déçue de l’annulation de la procédure, essaye de toutes les manières possibles de faire pression sur les médecins afin qu’ils signent une décharge, qui permettrait de le déporter. En même temps, contre les règles en vigueur de l’hopital, la police a interdit l’entrée de la chambre de Mohamed aux personnes venues le soutenir.

La situation actuelle- par ces faits, la tentative de déportation d’un migrant au 32eme jour d’une grève de la faim – est sans précédent, au vu du risque vital engagé. De cette manière, l’Etat et ceux qui le servent font avancer encore d’un pas le totalitarisme existant . Ce sont ces mêmes fonctionnaires qui tiennent en otage un enfant de 6 ans pour nourrir leur revanche contre ses parents *; L’Etat qui interdit des événements dans les universités publiques; l’Etat qui torture des milliers de migrants dans les centres de détention tous les jours, jusqu’à leur déportation finale. Cet état qui s’ennorgueille de sa capacité à décider de la vie et la mort de ceux qui ne rentre pas dans le rang, de ceux qui sont vus comme un « surplus », de ceux qui résistent.

Nous exprimons notre solidarité avec Mohamed contre cette violence quotidienne de ségrégation, de racisme et d’exploitation; Nous exprimons notre solidarité avec les centaines de migrants déjà déportés; notre solidarité avec ceux qui combattront avec nous contre la dévalorisation de la vie.

Solidarité avec le gréviste de la faim Mohamed A.

Réponse favorable immédiate à ses revendications

Arrêt de toutes les déportations

* référence au chantage effectué contre les membres de lutte révolutionnaire actuellement en détention, par la menace sur leur enfant. A 6 ans, il est surnommé par certains médias « le plus jeune prisonnier politique du monde », il a été détenu au siège de la police antiterroriste d’Athènes puis a été confiné dans une aile pour enfants d’un hopital psychiatrique. le 8 janvier il fut finalement confié à sa grand mère suite aux mouvements de protestations et à la greve de la faim et de la soif du groupe Lutte révolutionnaire. Cette garde est provisoire et doit être confirmé d’ici six mois

Lettre du gréviste de la faim Mohamed A. le 3/01/2017

Le corps tout entier perd ses capacités quand le cœur se fait silencieux dans la cage thoracique. La douleur domine le cœur mais l’esprit véritable tient dans le fait de ne pas lâcher…

Battements de cœur de douleur dans la cage d’une prison

Ne vous souciez pas de ce que vous détenez aujourd’hui car demain vous pourriez avoir tout perdu. Un jour, vous pourriez vous trouver à ma place, peut être serez-vous alors celui qui arrive dans mon pays. Quand ce jour viendra, je vous traiterai mieux que cela ! Ne surestimez pas votre pouvoir aujourd’hui, car demain c’est peut être moi qui ferai un don du sang pour vous lorsque vous vous retrouverez à l’hôpital…La générosité tient dans la manière de faire…

Pensez-vous que je serai inculpé pour avoir affirmé la nécessité d’une justice et tout ce que je ressens pour les personnes qui souffrent autour de moi ? S’il est vrai que se retrouve coupable quiconque a parlé de justice, défendu de plus faibles, combattu l’injustice et dit NON , alors j’accepte la sentence. Je mourrai honnête, courageux et intègre, à dire la vérité, plutôt que de vivre une vie sans honneur ni dignité, comme un hypocrite. Même si je possédais la moitié des trésors de ce monde, cela ne vaudrait pas grand chose parce que ces choses s’achètent avec de l’argent. Voici ce que c’est que d’être humain. Ne pas juger ni sur la couleur ni sur la religion. Nous sommes tous à égalité ici. Si je dois être puni pour être humain, voici l’enjeu de la torture : Une vie sans honneur, décence, justice. Une vie où les lâches règnent. Oh mon dieu, voila la sanction de la conscience…

J’ai plein de forces et je ne vous imposerai pas de me respecter car à ce moment précis ma force est la peur. Je tente ici de ne pas user de cette force. Je voudrais comprendre de quoi vous êtes fait sans que cela ne m’influence. Parce que je suis comme l’or : même si vous le fondez, il ne se mélange pas. Je ne changerai pas. Vous ne pourrez pas m’affaiblir. Même si vous ne me traitez pas mieux, je n’entrerai pas en conflit avec vous, je ne deviendrai pas comme vous. Je resterai comme je suis et personne ne m’empêchera de parler de justice.

Ici, dans cette société beaucoup de gens savent de quoi je parle, car ils sont sensibles, ils peuvent comprendre les autres. Ils connaissent la valeur de la vérité. Ils connaissent la joie d’aimer peu importe les religions. Comme il est beau de vivre dans une société sans mensonges ni haine, et qui ne désire que l’amour et la paix.

Je défendrai la justice et l’égalité et je combattrai l’injustice. Je soutiendrai ceux qui sont maltraités, j’éprouverai la souffrance des autres même si cela doit me coûter mes propres mensonges. Non à une vie sans égalité !

Je serai la plume qui crache l’encre de la justice pour que ceux souffrant d’injustice sortent vainqueur et que celle-ci soit abolie.

Questions :

Où sont ceux qui disent défendre les droits de l’homme ? Ces mots ne veulent- ils rien dire ? Cherchez vous une réponse à cela ? Désolé , il n y en a pas.

Ceci n’est pas toute l’histoire. Ceci était juste une introduction. 22 jours sans manger, je suis à bout de force. Je voudrais vous parler du racisme et de l’éthique de certains peuples. Je voudrais vous dire ce qui s’est passé en Egypte. Vous parler de tellement de choses… »

Grèce : le City Plaza continue

19 lundi Déc 2016

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Balkans, exilés, Grèce, solidarité

Alors que la Grèce s’est couverte de camps et que c’est devenu une nasse dans laquelle les exilé-e-s sont pris-es et bloqué-e-s sur leur route vers les pays d’Europe où ils et elles espèrent construire leur vie, un hôtel abandonné était transformé en centre d’accueil autogéré. C’était le 22 avril 2016.

Le City Plaza a fête l’anniversaire de ses six mois d’existence du 10 au 13 novembre, par des débats et des activités pour les enfants. Il a également appelé à la mobilisation à l’occasion du 18 décembre, journée internationale des migrant-e-s. C’est un lieu d’hospitalité en lien avec un mouvement social particulièrement vivace en Grèce.

Vous pouvez suivre l’activité de l’hôtel City Plaza ici :

http://solidarity2refugees.gr/city-plaza/

 

L’hôtel City Plaza d’Athènes transformé en centre autogéré d’accueil des réfugié-e-s

24 dimanche Avr 2016

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Balkans, exilés, Grèce, solidarité

Depuis ce vendredi 22 avril, l’hôtel abandonné City Plaza à Athènes a été occupé et transformé en un centre d’accueil autogéré pour les réfugiés par l’Initiative de solidarité pour les réfugiés économiques et politiques. Une des multiples initiatives de solidarité qui émergent de la société grecque.

http://solidarity2refugees.gr/refugee-accomodation-center-city-plaza/

Voici la déclaration qui a été publiée :

 

« CENTRE D’HÉBERGEMENT POUR LES RÉFUGIÉS AU CITY PLAZA

Depuis l’été 2015, l’Europe et la Grèce ont été incapables de répondre aux nouveaux enjeux de la plus grande vague de réfugiés sur leur territoire, depuis la Seconde Guerre mondiale, à la source de laquelle on peut trouver la déclaration et les actes de guerre, au niveau militaire comme niveau économique, des pays du Nord aux pays du Sud, qui ont conduit les populations à la pauvreté, la peur et l’oppression.

Ce fait a créé deux tendances très distinctes et opposées: la première est exprimée par l’activation des réflexes racistes, qui se trouve dans le coeur du continent européen : des clôtures et des murs ont été construits; FRONTEX et l’OTAN ont été invités afin de «protéger» les frontières; les déportations et l’oppression brutale des réfugiés. Ceci est clairement exprimée par l’accord raciste entre l’Union européenne et la Turquie, qui viole la Convention de Genève et toutes les valeurs humanistes, car il traite la question des réfugiés comme si les réfugiés étaient une marchandise qui peut faire partie d’une transaction; il conduit aussi à un nombre impensable de déportations vers des pays où leur vie et leur liberté est compromise.

La deuxième tendance est celle exprimée par l’énorme vague de solidarité en Grèce, ainsi qu’en Europe. Des millions de personnes se sont trouvées côte à côte avec les réfugiés dans leur bataille pour franchir les frontières et surmonter toutes sortes de difficultés dans leur cheminement. Les gens dans la solidarité à Athènes, en Août 2015, ont pris des mesures immédiates à Pedion Areos, des milliers de personnes de partout dans le monde sont venus à Lesvos et d’autres îles de la mer Égée, en vue de contribuer aux efforts déployés par les gens là-bas. L’Europe a connu la plus grande vague de solidarité et d’entraide de ces dernières décennies. Cette mobilisation soutient l’espoir d’une résurgence de la société, afin d’effacer le danger de voir l’Europe devenir à nouveau un « continent obscur« .

L’Initiative de solidarité pour les réfugiés économiques et politiques a pris des mesures, depuis un certain temps maintenant, dans ce mouvement de solidarité, dans le centre d’Athènes. Il a mis en évidence la lutte des réfugiés; contré les efforts visant à créer des zones «d’apartheid», sans la présence de réfugiés; a souligné les responsabilités du gouvernement grec, qui non seulement ne parvient pas à assurer le logement, la protection et libre passage des réfugiés, mais a aussi signé l’accord raciste et a pris la responsabilité de le mettre en œuvre.

A partir de maintenant, nos besoins vont à un niveau différent. L‘agenda politique de l’Europe des frontières fermées détermine essentiellement les conditions dans lesquelles un certain nombre de réfugiés politiques et économiques, qui ont d’abord eu l’intention que de passer en direction des pays du Nord, sont maintenant coincé en Grèce. Sans renoncer un instant à notre demande de base pour l’ouverture des frontières et à notre lutte contre ceux fermés, nous ressentons le besoin de rassembler nos forces vers la création de conditions de vie décentes pour les réfugiés en Grèce, dans nos quartiers, avec un accès de plein droit à tous les services sociaux.

Dans ce cadre, à côté de notre demande constante pour le logement immédiat des réfugiés, et non pas dans des camps, militaires ou non, mais dans les bâtiments appropriés avec une infrastructure complète, où ils seront en mesure de se déplacer librement dedans et au-dehors, nous avons décidé d’occuper ce bâtiment: d’une part, nous avons voulu contribuer, avec les moyens à notre portée portée, par une solution au problème; d’autre part, nous avons ressenti le besoin d’avoir un lieu où l’information et la coordination pour les questions relatives aux réfugiés auraient lieu.

Notre décision ne libère pas le gouvernement grec ou tout autre gouvernement de leurs responsabilités de fournir immédiatement tous les réfugiés le logement et la protection. Toutefois, il souligne que la solidarité peut être la force motrice qui va se lever contre les plans racistes des pays européens et il veillera à la protection de tous les réfugiés, dans le sens de l’intégration complète, au côté des travailleurs locaux et des peuples opprimés. Il y a eu plusieurs tentatives, juste après l’accord raciste entre l’Union européenne et là Turquie, par les médias et le gouvernement, de diaboliser et d’attaquer la solidarité, qui a été considérée comme responsable du fait que les réfugiés défendent leurs droits.

Il est assez clair que si l’état d’exception, qui a été prévu pour les réfugiés, se révèle être un succès, il sera utilisé comme un modèle pour d’autres parties de la société, qui, au cours des dernières années, ont connu l’ordre du jour brutal de la pauvreté, l’oppression et l’exclusion.

Nous déclarons que nous nous allons tenir au côté des réfugiés, des personnes solidaires et travailleurs qui, pendant toutes ces années, ont combattu pour les droits à l’éducation et à la santé, au logement et à la nourriture pour les réfugiés, contre la politique criminelle des frontières fermées, qui, jusqu’à présent, a tué des milliers de personnes, contre ghettos loin du centre-ville, où les réfugiés seront « invisibles ».

L’Initiative de solidarité pour les réfugiés économiques et politiques invite les travailleurs à participer en solidarité à cet effort, dans le centre d’hébergement des réfugiés City Plaza et tout autre structure de solidarité indépendante.

Nous allons créer un monde d’entraide et de co-existence.

Contre le racisme, la solidarité. Nous allons tous vivre ensemble.

– A bas l’accord honteux entre l’Union européenne et la Turquie. L’ouverture des frontières, des passages sûrs pour les réfugiés.

– La légalisation complète de tous les réfugiés. Aucune expulsion vers la Turquie ou ailleurs.

– Hébergement pour tous les réfugiés dans les bâtiments appropriés, dans le centre-ville. Réquisition des hôtels et des maisons vides pour l’hébergement des réfugiés.

– L’accès gratuit aux services de santé et d’éducation pour tous les réfugiés. Participation des enfants de réfugiés à des programmes d’insertion scolaire.

– Fermeture de tous les centres de détention, aucune exclusion des réfugiés des villes.

– Pas de criminalisation du mouvement de solidarité.

Initiative de solidarité pour les réfugiés économiques et politiques »

Délit de solidarité : en Grèce aussi

04 jeudi Fév 2016

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Balkans, exilés, Grèce, solidarité

Il n’y a pas qu’en France que le délit de solidarité a cours (voir ici, ici et là). En ce mois de janvier, la Grèce à aussi vu des contrôles policiers, des arrestations et des poursuites à l’encontre des personnes solidaires des exilé-e-s.

Un rapport sur des fait constatés dans les îles grecques de Chios et de Lesbos, à proximité des côtes turques :

 

« Rapport (14/01/2016) de Chios, qui montre typiquement comment la situation s’est exacerbée au cours de la semaine dernière :

·         Le déploiement de FRONTEX a commencé sans aucune information venant du gouvernement grec en direction des politiques locaux et de la population locale.

·          FRONTEX est maintenant présente partout. Des patrouilles sont déployées de manière permanente dans les lieux où les bateaux de réfugiés touchent terre. Les policiers de FRONTEX sont assis avec les policiers grecs dans les voitures de police grecques.

·         Les garde-côtes – probablement sur ordre de FRONTEX – n’autorisent plus les bateaux de pecheurs loués par les associations d’aide à quitter le port et à aider les réfugiés sur les bateaux pneumatiques à gagner le rivage.

·         La police grecque avec les flics de FRONTEX demandent leurs dicuments d’identité à tous les aidants sur les plages sous prétexte d’empêcher que les réfugiés ne soient dévalisés, les bateaux pillés et les moteurs volés.

·         Aujourd’hui (14/01) des douaniers sont allés dans un petit port pour contrôlers les boites contenant des vêtements etc qui sont envoyées par des citoyens aux organisations et groupes qui apportent les premiers secours aux réfugiés qui arrivent.

·         Le volontaire espagnol qui a pris des photos du bateau néerlandais de FRONTEX dans le port et qui a été arrêté, va probablement être poursuivi pour “espionage”.

·         Les deux volontaires suisses qui ont été pris avec un peu de hachich ont été condamnés chacun à 8 mois de prison sous caution.

·         Il semble que la situation a aussi empiré sur la côte turque. Les bateaux patrouilleurs sont pendant toute la journée présents dans le détroit entre la Turquie et Chios pour qu’aucun bateau ne puisse passer. Alors que le temps était très beau et la mer calme aujourd’hui (14/01), aucun bateau de réfugié n’est arrivé avant tard le soir.
Post-scriptum (17/01) LESBOS
·        Les procédures préliminaires contre trois pompiers espagnols qui ont décidé de quitter leur travail pour aider les réfugiés dans la Mer égée et deux Danois sont en cours. L’ONG danoise a mis un bateau rapide à disposition pour des missions de sauvetage, à bord duquel étaient ces cinq personnes. Ils ont remorqué un bateau pneumatique de réfugiés jusqu’à la côte grecque. Ils sont maintenant accusés d’avoir aidé à l’entrée de “migrants illégaux”, ce qui est un crime grave en Grèce. Le procureur les poursuit parce qu’un bateau de garde-côtes et qu’il n’avaient pour cela pas besoin de secours immédiats.

Hier (16/01), ils ont été amenés devant un juge d’instruction qui – après presque 12 heures d’investigation et l’audition de témoins, parmi lesquels aussi des parlementaires de Syriza – les a libérés sous une caution de 5000 € chacun et 10000 € euros pour le Danois à qui appartenait le bateau.

·        Un autre bateau avec 17 réfugiés a fait naufrage la nuit d’avant-hier dans le Détroit de Samos. Jusqu’à présent six personnes ont été retrouvées mortes

·        La préfecture du Dodecanèse a décidé de contrôler toutes les ONG actives dans les îles du sud de l’Égée ainsi que tous les médecins; ils auraient à fournir la preuve qu’ils sont médecins et devraient recevoir un certificat ad hoc.

·        The Le gouvernement Syriza a décidé le 31 décembre 2015 que le fonctionnement des centres de rétention serait prolongé jusqu’à fin 2018.
Arrêtez la criminalisation de la solidarité avec les réfugiés MAINTENANT !

Avec le temps nous apprenons à nous attendre à tout avec le gouvernement « pour la première fois à gauche » de Syriza, mais nous restons choqués devant la criminalisation de la solidarité avec les réfugiés, une politique qui ressemble de plus en plus à la politique de ses prédécesseurs et à celle de ses partenaires européens.
La semaine dernière a commencé la mise en place de la mise à niveau des policiers de Frontex, qui ont maintenant le droit de contrôler les citoyens grecs et étrangers ou les membres d’organisations sociales et politiques qui offrent un soutien aux réfugiés, que ce soit en les sauvant ou en réalisant des actions d’accueil et de solidarité (ciosines sociales, distributions de vêtements) avec l’arrivée des gens dans les îles. À Chios, un Espagnol solidaire est poursuivi pour espionage parce qu’il a photographié un bateau de Frontex. À Mythilène, des membres danois et espagnols d’ONG de solidarité qui ont remorqué un bateau vers la côte de Lesbos pour secourir les personnes qui y étaient embarquées sont poursuivis pour le crime d’aide à l’entrée d’étrangers illégaux.
Les accusations sont artificielles et sans contenu, et ne nous leurrent pas : s’il y a avait une politique organisée, adaptée, déterminée et effective d’accueil pour les réfugiés et immigrants, il n’existerait pas de phénomène d’abus et d’exploitation, dont, à côté de la « sécurité » de la frontière, les nouvelles formes de gestion et de répression qui sont si soudainement et immédiatement initiée par le Ministère de l’immigration sont sensées nous protéger. Le fait que le purgatoire de Petrou Ralli[i] fonctionne dans des conditions inacceptables, le fait qu’il y ait sous ce gouvernement qui se dit de gauche des centres de rétention, des Amygdalezas [ii] , des Hot Spots[iii] et que les personnes solidaires soient poursuivies en justice dans les îles, constitue une politique répressive et raciste.

Il est exigé [iv] du gouvernement Syriza de gérer la question européenne brûlante de la fermeture et de l’expansion des frontières pour empêcher par tous les moyens possibles la fuite des populations de « là-bas », de la terreur et de la misère des guerres impérialistes, des dictatures locales, du terrorisme fasciste type Daesh, et du jeu géostratégique de la puissance. Le fait que la Grèce ait été converti en en pays souis à un contrôle d’acier et qu’elle ait perdu sa libre volonté, force aussi le gouvernement à abandonner ses positions fondamentales d’avant les élections par rapport à la question des réfugiés et assigne à nouveau au pays le sale boulot de faire le tri entre réfugiés et migrants et d’expulser un grand nombre de personnes en quête de refuge. À son tour la Grèce essaye de pousser la pression de l’interception vers la Turquie.

Le gouvernement sous pression essaye de mettre la pression sur la solidarité : il s’embrouille avec les personnes solidaires et imagine des critères d’accréditation ridicules pour ceux qui aident les réfugiés. Rappelons que c’est grâce à la solidarité remarcable et sans précédent qu’ont montré tant la population locale sinistrée par la crise que les personnes solidaires de Grèce et d’Europe, qu’une certaine cohésion sociale est encore maintenue dans les îles. Le gouvernement leur est redevable, ils ne doivent rien au gouvernement.

Nous demandons :

La fin immédiate des poursuites contre les personnes solidaires

Le départ de Frontex de la Grèce

Le démontage de la clôture de l’Evros

La construction de structures d’accueil ouvertes et adaptées

L’asile politique pour les personnes qui relèvent de l’asile

La régularisation des immigrants

NE TOUCHEZ PAS AUX PERSONNES SOLIDAIRES

Réseau pour le Soutien Social aux Réfugiés et Migrants

Réseau pour les Droits Politiques et Sociaux

15.1.2016

 

[i] Le centre de rétention de migrants de la police d’Athènes
[ii] Amygdaleza est le plus grand centre de rétention grec, à environ 20 km du centre-ville d’Athènes
[iii] Les nouveaux centres d’identification (jusqu’à présent à Lampedusa, en Italie, et dans trois iles grecques, 5 étant prévus), ou selon une procédure accélérée il est décidé si le réfugié va recevoir l’asile ou un droit de rester temporairement en Europe, ou s’il va être expulsé
[iv] i.e. par l’Union européenne
[v] La clôture à la frontière terrestre entre la Turquie et la Grèce, qui empêche les réfugiés de franchir la frontière par la terre »

 

GRÈCE : LETTRE AUX AMIS DE PIKPA

29 vendredi Août 2014

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Balkans, exilés, frontière, Grèce, solidarité

Pour la deuxième fois, des exilés passés par la Grèce et qui ont aujourd’hui un titre de séjour quelque part en Europe sont revenus sur l’ile de Lesbos. Après dix jours passés sur place, ils adressent aux bénévoles grecs de PIKPA, le Village de Tous Ensembles, une lettre pleine d’émotion et de profondeur (voir aussi http://lesvos.w2eu.net/).

 

 » Lettre aux amis du Village de Tous Ensembles

Chers amis et chères amies du Village de Tous Ensembles,

Tout d’accord nous voudrions tant vous remercier pour avoir lancé cette idée merveilleuse d’un centre d’accueil solidaire ! Vous faites vivre PIKPA maintenant depuis déjà 2012 – ce qui est un temps incroyablement long, surtout quand on voit ce que sont vos défis de chaque jour ! Nous sommes déjà venus en octobre dernier, et maintenant une fois de plus en août, avec encore plus de monde sur l’ile, une des portes de l’Europe pour les réfugiés. Beaucoup d’entre nous sont venus en Europe par la Grèce il y a plusieurs années et savent par leur expérience ce que les nouveaux arrivants doivent affronter et surmonter pour arriver ici. Nous n’avons pas de mots pour dire ce que signifie pour nous que vous essayiez de créer un espace d’accueil pour eux. Quand nous sommes arrivés, certains d’entre nous ont eu la chance d’être accueillis par le camp No Border de 2009, mais la plupart d’entre nous ont été « accueillis » seulement par la police et les prisons. Et ensuite, après que nous ayons été relâchés, personne n’était là pour nous aider à trouver notre chemin vers Athènes, la prochaine « étape » de ce voyage, et ainsi de suite. Cela touche nos coeurs que vous ayez créé un espace d’accueil et d’hospitalité – c’est nécessaire, et c’est la seule option possible pour dépasser ces frontières inhumaines.

Nous sommes revenus ici à Mytilène pour encourager et accueillir les nouveaux arrivants, et pour les aider pour la suite de leur voyage. Ces derniers jours ont été pour nous une expérience extraordinaire. Il nous a été possible de rencontrer et de parler avec des centaines de réfugiés nouvellement arrivés, et de leur apporter des informations, des contacts dans différents pays européens, et de leur donner de l’espoir. Ça a été possibl parce qu’il y avait un lieu à PIKPA pour qu’eux et nous nous rencontrions avant qu’ils soient emmenés pour être enregistrés par la police. Nous avons eu la chance de pouvoir donner de nombreuses informations avant cela. Nous avons réuni des informations utiles dans un guide (voir http://w2eu.info/pritings.en.html). Nous en avons distribué en anglais, arabe, farsi et français. Et nous aimerions vous proposer d’en laisser des copie ici et de le mettre à jour chaque année. Nous avons été tout particulièrement impresionnés par le travail que font les traducteurs tous les jours à PIKPA. Comme beaucoup d’entre nous ont une expérience de traduction, nous devons dire que c’est très fatigant dans une telle situation. Nous avons également souhaité bon voyage à des nombreux nouveaux arrivants dans le port de Mytilène – et ils ont été plus qu’heureux que vous et nous les entourions.

Néanmoins, il y a eu aussi de tristes moments pour nous. Nous voudrions partager avec vous quelques pensées pendant que certains d’entre nous sont encore sur l’ile. Nous savons bien que beaucoup d’entre nous ne sont ici que pour une courte durée, mais certains d’entre nous sont de toute façon partie de votre structure, et nous voudrions contribuer au travail extraordinaire que vous faites pour soutenir les réfugiés à cette porte de l’Europe. Les moments tristes sont dus au fait que les gens ne rencontrerons pas que des situations comme à PIKPA, mais qu’ils seront aussi confrontés aux gardes-côtes et à Frontex.

Les gardes-côtes sont entrés tous les jours à PIKPA avec les bus pour emmener les gens à la prison de Moria et les enregistrer, et en même temps faire un examen pour décider quelles personnes ils vont garder plus longtemps en prison. Beaucoup d’entre nous connaissent les prisons grecques. Certains d’entre nous ont été tout récemment libérés de prison grecques sur le continent où ils ont passé des mois – sans autre raison que d’être un réfugié. Nous sommes venus ici avec un but principal : en finir avec ce système de prisons. Nous sommes plus que tristes de voir que rien n’a été appris du passé, et qu’après la fermeture de Pagani nous voyons sur cette ile une nouvelle prison pour réfugiés.

Comme beaucoup d’entre vous nous sommes particulièrement inquiets du fait que les gardes-côtes ont utilisé PIKPA comme un espace où « stocker » les réfugiés nouvellement arrivés avant de les emmener en prison pour les enregistrer – sans suivi médical et pour une durée inconnue, certains sont déjà restés à-peu-près une semaine avant que les gardes-côtes viennent les prendre. Comme vous nous disons encore : PIKPA est un centre d’accueil ouvert et autogéré, et pas un lieu pour la police. Notre impression est que les gens comprennent bien ce qui fait la différence.

Nous demandons que l’enregistrement se fasse sans rétention. L’exemple de PIKPA montre que c’est possible. Nous avons vu de nos propres yeux ce qui appelé « centre d’accueil » à Moria et nous savons tous qu’il n’a rien à voir l’accueil, mais avec l’emprisonnement, l’humaliation et la sélection des êtres humains. Il serait simplement logique de laisser les gens aller librement à n’importe quel bureau pour un simple enregistrement qui leur permette de continuer leur voyage vers Athènes aussitôt que possible. Les quelques personnes qui souhaitent demander l’asile ici pourraient être hébergées plus simplement et avec moins de dépenses. Le nouveau Pagani de la Troika a coûté plus de 3 millions d’euros et ne peut évidemment pas être utilisé parce qu’il a simplement été oublié que des centaines de personnes devraient pouvoir aller aux toilettes et prendre une douche pendant qu’ils y sont gardés. Le lieu pour s’enregistrer ne peut pas être à Moria. Et il ne peut pas être à PIKPA, parce que ce n’est pas un lieu pour les gardes-côtes, la police ou Frontex. Les gens iraient dans leur propre intérêt s’enregistrer pour pouvoir embarquer sur les ferries pour Athènes après quelques heures de repos.

Nous espérons que vous aurez l’énergie d’imposer que PIKPA reste et soit établi comme un lieu d’accueil – et d’empêcher la police de s’approprier l’endroit.

PIKPA est un impportant symbole de solidarité – et ces dix derniers jours nous avons vu des centaines de réfugiés nouvellement arrivés qui ont fait l’expérience d’être les bienvenus. Nous souhaitons, à vous ainsi qu’à nous, toute la force et l’endurance. Vous pouvez toujours compter sur notre soutien.
Welcome to Europe et Jeunesse sans frontières

Août 2014  »

NDT : Pagani est le nom de l’ancien centre de rétention de l’ile de Lesbos, l’un des plus indignes de Grèce, fermé en 2009 suite à des protestations multiples. La Troika est l’association de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international, qui impose des politiques d’austérité drastique à la Grèce, et finance dans le même temps l’enfermement des exilés. C’est ainsi que le nouveau centre de rétention de l’ile de Lesbos, à Moria, est appelé « Pagani de la Troika ».

 

BIENVENUE EN EUROPE

17 lundi Mar 2014

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Balkans, Europe, exilés, Grèce, lutte, solidarité

Pendant l’été 2009, une longue lutte a réunit des exilés, à l’intérieur et à l’extérieur du centre de rétention de Pagani, sur l’ile grecque de Lesbos, et des militants grecs et internationaux. Elle a abouti à la fermeture du centre de rétention le plus décrié de Grèce à cette époque.

Cette dynamique commune a aussi débouché sur des projets à plus long terme. Par exemple celui d’un site internet à l’intention des exilés en route vers ou en Europe, en quatre langues (anglais, arabe, farsi et français), et donnant des informations sur la situation dans différents pays européens, l’accès aux droits, les difficultés, ainsi que des contacts :

http://w2eu.info/

Différentes brochures d’information sont également disponibles :

http://w2eu.info/pritings.en.html

Nées de cette même lutte, des tournées d’information dans les différents lieux où se trouvent des exilés en Grèce, et un site d’information avec, à propos et pour les exilés en Grèce :

http://infomobile.w2eu.net/

Des participants à la lutte de 2009 sont également retournés à Lesbos en octobre dernier, pour rencontrer la population, les militants locaux et les exilés qui y arrivent de nouveau. Ils se sont notamment impliqué dans le centre d’accueil PIKPA, géré par des bénévoles locaux :

http://lesvos.w2eu.net/

 

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