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Exilés dans les Balkans

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Archives de Tag: Union européenne

Exilé-e-s dans l’hiver des Balkans : communiqué de Migreurop

25 mercredi Jan 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Balkans, exilés, Grèce, Union européenne

Quand l’hiver devient un élément supplémentaire au service des politiques européennes anti-migratoires (voir ici et là), Migreurop dénonce la manière dont il peut transformer les hotspots des îles grecques et les frontières des Balkans en un mouroir comme le sont la méditerranée ou le Sahara. Communiqué :

http://www.migreurop.org/article2770.html

« L’Union européenne ne peut pas abolir les hivers :

 elle doit mettre fin à la politique criminelle des hotspots !

À partir de quel moment la non assistance à personne en danger devient-elle un crime ? Quel nombre de morts permet de qualifier un crime contre l’humanité ? Ces questions se posent depuis longtemps à propos des milliers de personnes décédées en Méditerranée faute de voies légales d’accès à l’Union européenne (UE). Aujourd’hui, la situation de plus en plus grave de milliers d’exilé·es, pris au piège par des températures glaciales dans les camps grecs et sur les « routes des Balkans », met très directement en cause les choix de l’UE en matière de « gestion des flux migratoires ».

Au printemps dernier, pour ne pas accueillir les centaines de milliers de réfugié·es qui fuyaient les conflits syriens, irakiens ou d’autres régions en crise, les fonctionnaires de la Commission et les membres du Conseil européen ont mis en œuvre une « solution hotspot » qui n’a manifestement pas intégré les variable météorologiques : l’hiver, les températures baissent et le froid sévit, y compris sur les îles de la mer Egée désertées par les touristes.  Seuls des camps de toile ont été prévus pour des exilé·es « stockés » dans l’attente de l’organisation des retours forcés, considérés par les fonctionnaires et les dirigeants européens comme la meilleure solution pour régler la « crise migratoire ».

Car la Commission européenne et les États membres n’ont jamais cru à la « relocalisation », dispositif censé « soulager » les pays de première ligne (Grèce et Italie) et permettre aux hotspots de ne pas devenir des lieux durables de relégation « d’indésirables ». De fait, alors que l’objectif annoncé est le transfert de 63 000 personnes depuis la Grèce vers d’autres pays de l’UE avant le mois de septembre 2017, moins de 8 000 ont, à ce jour, pu bénéficier de ce dispositif.

Ainsi, environ 15 000 personnes sont actuellement prisonnières des hotspots des îles grecques, battues par le vent et la neige ; des milliers d’autres sont bloquées, dans une urgence humanitaire et un froid extrêmes, sur les « routes des Balkans » fermées par les membres de l’UE et leurs alliés. Or, les personnes enfermées dans les hotspots sont placées sous l’autorité directe d’agences et de fonctionnaires européens qui doivent veiller à ce que ces lieux ne se transforment pas en mouroirs. Faire remonter la température n’est pas de leur ressort ; supprimer les hivers n’est pas à l’agenda de l’UE. En revanche, la fermeture des hotspots ainsi que l’organisation d’un accès au séjour et d’un accueil durables relèvent du pouvoir des responsables européens. C’est à l’aune des camps de toile disparaissant sous la neige que leur politique criminelle sera jugée.

25 janvier 2017

Contact : contact@migreurop.org »

 

arton2770-1baecPhoto : Belgrade, janvier 2017 | (c) Danilo Balducci

 

Exilé-e-s dans l’hiver des Balkans : pétition d’Amnesty International

16 lundi Jan 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Balkans, exilés, Grèce, Union européenne

L’hiver met en relief les conditions d’accueil en Grèce, et en particulier dans les hotspots des îles grecques, créés dans le cadre de la politique européenne, et où les exilé-e-s dorment dans des tentes sous la neige.

Amnesty International interpelle la Commission européenne pour que des conditions d’accueil dignes soient mises en place, que les moyens soient mis en place pour traiter les demandes d’asile correctement, et que les transferts prévus vers d’autres pays de l’Union européenne soient effectivement réalisés.

https://www.amnesty.be/je-veux-agir/agir-en-ligne/signer-en-ligne/article/abandonnes-par-l-ue-des-milliers-de-refugies-risquent-de-mourir-de-froid

Vous pouvez signer la pétition ici :

http://info.amnesty.be/adserver2/grece-refugies-abandonnes-par-ue.html

 

moria-hiverLe camp du hotspot de Moria, sur l’île grecque de Lesbos.

L’hiver dans les campings pour réfugié-e-s de l’Union européenne

10 mardi Jan 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Balkans, exilés, Grèce, Union européenne

Alors que la Commission européenne prévoit que les demandeur-se-s d’asile pourront à nouveau être renvoyé-e-s en Grèce dans le cadre du règlement européen Dublin III, l’hiver met en relief les conditions réelles d’hébergement. Souvent, des tentes dans des hangars vides, assez souvent, des tentes en plein air.

C’est le cas à Moria, dans l’île de Lesbos, l’un des hotspots créés par l’Union européenne.

http://blogyy.net/2017/01/09/le-vrai-visage-de-leurope-forteresse/

http://www.pappaspost.com/video-shocking-conditions-refugees-outdoor-camps-greece-moria-camp-lesvos-blanketed-snow/

https://www.washingtonpost.com/world/europe/unhcr-concerned-over-refugee-conditions-on-greek-islands/2017/01/06/1bd9153a-d40e-11e6-9651-54a0154cf5b3_story.html?utm_term=.4dbb62449014

– 28° en Bosnie-Herzégovine, – 27° en Serbie, les – 7° de la côte Croate paraîtraient doux si des rafales de 140 km/h n’étaient pas enregistrées à quelques kilomètres de là sur la côte monténégrine.

Par ce froid-là on meurt, et la liste des exilé-e-s mort-e-s en traversant les Balkans s’allonge, en Bulgarie ou en Grèce, près des frontières.

http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/les-dernieres-infos-o-refugiesbalkans-une-refugiee-somalienne-morte-de-froid-en-bulgarie

http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/meteo-une-vague-de-froid-meurtriere-s-abat-sur-les-balkans.html

 

lesbos-7-janvierLesbos, les réfugié-e-s sont bloqué-e-s dans l’île dans le cadre de la politique de l’Union européenne des « hotspots » aux frontières et de l’accord avec la Turquie (voir ici, ici, ici et là).

Grèce : le moment de l’accord entre la Turquie et l’Union européenne

30 samedi Avr 2016

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Balkans, exilés, Grèce, Union européenne

Le 20 mars entrait en vigueur l’accord entre la Turquie et l’Union européenne prévoyant le renvoi en Turquie des exilé-e-s arrivant en Grèce, contre la relocalisation en Europe d’un-e réfugié-e syrien-ne pour chaque réfugié-e syrien-ne expulsé-e vers la Turquie.

Le 20 mars, les centres d’accueil et d’identification ouverts des îles grecques, comme Chios ou Lesbos, se transforment en centres fermés. Les exilé-e-s y y deviennent des détenu-e-s. Les volontaires qui aidaient à rendre l’accueil moins indignes sont interdit-e-s d’accès dans les centres, tandis que les ONG comme Médecins Sans Frontières s’en retirent pour ne pas être complices des violations des droits qui se mettent en place. Face à la menace d’être renvoyé-e-s en Turquie, les exilé-e-s se révoltent. Les structures solidaires indépendantes des autorités qui pouvaient exister dans les îles sont détruites ou menacées de fermeture.

 

Témoignages :

Nouvelles par le collectif I AM YOU :

« CHANGEMENTS IMPORTANTS À LESBOS

Comme nous sortons 24 heures de turbulences, nous sommes enfin en mesure de partager les dernièrs changements à Lesvos. Hier matin, les autorités ont dit à toutes les ONG et aux volontaires de quitter le camp dans Moria, car il devait être pris en charge par la police et l’armée grecques. Ces nouvelles sont un grand choc pour nous tous, y compris le HCR et même le ministère. Il est arrivé soudainement et sans avertissement. Ces changements ont suivi le nouvel accord que l’Union européenne a conclu avec la Turquie et depuis hier Moria est maintenant encore une fois un centre de détention. Seules quelques organisations telles que Médecins du Monde et Médecins Sans Frontières (MSF) restent, mais jusqu’à quand nous ne savons pas.

Tous les réfugiés qui arrivent sur les îles grecques seront renvoyés en Turquie et pour chaque Syrien déportés un autre syrien en Turquie sera réinstallé dans l’UE. Ceci est le fonctionnement théorique. Toute personne qui a été enregistré à Moria avant que cette affaire ait été officielle a été transportée sur le continent par des ferries parttant de Lesvos vers Kavala, Le Pirée ou Athènes. Celui qui est arrivé à Lesvos après l’entrée vigueur de l’accord, à minuit le 20 Mars, est maintenant détenu à Moria. Les dernières informations indiquent également que finalement la police recueillera et confisquera les biens des gens tels que les téléphones portables. But inconnu, mais nos craintes sont que le centre soit fermé de manière à rendre presque impossible pour le monde extérieur de savoir ce qui se passe derrière ses portes.

En quelques heures, nous avons pu voir Moria se transformer à nouveau en l’endroit froid et chaotique qu’il était avant que les ONG et les bénévoles ne s’y impliquent. On pouvait voir la peur faire son chemin dans les cœurs des gens et sans vraies réponses à leurs nombreuses questions tout ce que nous pouvions faire était de dire aux gens au revoir et récupérer nos affaires avant de laisser les familles de se débrouiller par elles-mêmes. Même avec les nombreuses organisations et travailleurs qualifiés en place, les collaborations, les traducteurs et l’accès à des vêtements et àvde la nourriture, Moria était une lutte pour gérer la situation jour après jour. Maintenant, avec seulement la police et l’armée, dont la tâche principale est de garder l’endroit sûr et sans aucun moyen de communiquer avec les gens, il est très difficile d’imaginer ce qui va se passer et comment les familles seront traitées.

En tant que I AM YOU nous garderons une présence à Lesvos au cours des prochaines semaines afin d’évaluer les conséquences de tous ces changements. Nous travaillons à continuer à développer de nouveaux projets et nous nous rendrons bientôt à Idomeni et Athènes pour évaluer la façon de continuer à soutenir les familles qui fuient la guerre et la persécution.
I AM YOU a construit au cours des six derniers mois une organisation très forte, avec une équipe à long terme et des bénévoles dévoués, nous sommes confiants que nous serons en mesure de nous installer dans d’autres endroits et faire ce que nous faisons le mieux – la coordination avec d’autres organisations pour créer une structure qui fonctionne bien pour aider de grandes quantités de personnes le plus efficacement possible.

Même s’il a été très difficile de dire au revoir à l’endroit où nous avons commencé, la mission de I AM YOU de soutenir les familles et de partager leurs histoires avec le monde ne fait que commencer. »

 

Protestation des exilé-e-s au centre fermé de Chios :

« Centre de rétention et d’expulsion « Vial » sur l’île de Chios : « Hurria signifie la liberté! »

Manifestation contre les réadmissions en Turquie et pour le droit de continuer le voyage vers l’Europe

Aujourd’hui, le mardi 22 Mars, dans l’après-midi, des centaines de réfugiés enfermés dans le nouveau centre de rétention « Vial » sur l’île de Chios ont commencé une protestation pour faire entendre leurs voix contre la nouvelle forteresse Europe. Ils poursuivent leur lutte pour la liberté de mouvement comme ils sont devenus les premiers réfugiés touchés par les nouvelles mesures cruelles de détention / de réadmission après le sale accord entre l’UE et la Turquie.

Des milliers de réfugiés sont maintenant derrière les barreaux directement après avoir survécu aux voyages dangereux en bateau alors que simultanément les bénévoles et de nombreuses ONG ont été chassés des anciens hotspots. Dans le même temps le HCR ainsi que Médecins Sans Frontières (MSF) ont quitté les camps critiquant ouvertement le nouveau système comme injuste et inhumain.

La porte-parole du HCR Melissa Fleming : «Le HCR est pas partie à l’accord UE-Turquie, et nous ne serons pas impliqués dans les renvois ou la détention. » Marie Elisabeth Ingres, chef de mission MSF en Grèce: «Nous ne permettrons pas que notre aide soit instrumentalisées pour une opération d’expulsion massive et nous refusons de faire partie d’un système qui n’a aucun respect pour les besoins humanitaires ou de protection des demandeurs d’asile et des migrants « .

Plus que cela, les autorités ont même maintenant coupé tout contact avec les personnes à l’intérieur en confisquant leurs téléphones mobiles. La Grèce revient aujourd’hui aux horreurs passées de « Pagani » sinon pire.

En langue arabe Hurria signifie la liberté et c’est leur demande :

Ce sont les voix de centaines de réfugiés bloqués à Chios. Ils exigent simplement la liberté. Ils exigent que les gouvernements européens prennent la responsabilité et de les traiter comme des êtres humains. Ils veulent juste continuer leur voyage vers l’Europe. Pourquoi ne pouvons-nous pas accéder à l’Europe? Pourquoi voulez-vous de nous expulser vers la Turquie? Ils demandent à tous les autres réfugiés de se joindre à leur protestation et de rester unis contre les déportations.

Déjà plus tôt aujourd’hui les militants ont commencé à témoigner de la situation terrible dans le centre de détention de Vial, et dans un groupe facebook en arabe la première vidéo de la manifestation à Chios a été diffusée.

Ce n’est pas la seule manifestation d’aujourd’hui : à Idomeni à la frontière entre la Grèce et la Macédoine des milliers de personnes ont commencé une autre manifestation demandant l’ouverture des frontières afin de quitter la Grèce tandis que deux réfugiés ont essayé de s’immoler par le feu par désespoir.

En attendant Welcome to Europe a essayé de trouver des premières réponses aux questions les plus urgentes des personnes qui sont maintenant détenues sur les îles grecques, ainsi que de ceux qui sont coincés dans les différents camps ouverts et fermés sur le continent. C’est sssez difficile parce que beaucoup de choses vont encore changer et on ne sait pas exactement à quoi la situation va ressembler après des semaines et des mois. »

 

Du centre d’accueil autogéré PIKPA :

« COMMUNIQUE DE PRESSE: LESVOS SOLIDARITÉ

Quelques heures après que l’UE a approuvé les mesures barbares de l’accord UE / Turquie, un mouvement massif de réfugiés en provenance de l’île de Lesvos vers le continent a commencé. Les réfugiés ont reçu aucune information claire sur l’endroit où ils se dirigeaient ou sur leurs droits. Il était évident que le gouvernement n’avait pas et n’a pas de plan sur la façon dont les services d’hébergement et de soins de santé peuvent être fournis dans les nouvelles destinations.

Dans le même temps, le maire de Mytilène a annoncé à un groupe de représentants de Lesvos solidarité que l’espace de PIKPA doit être évacué. Cela signifie que les personnes vulnérables auxquels le centre donne refuge (personnes avec des problèmes santé chroniques, des handicaps, les familles monoparentales, les personnes âgées) devront partir immédiatement afin que le maire puisse transformer l’espace dans le camp pour enfants et un centre sportif. Après les nouvelles mesures qu’il a annoncées, il n’y aura pas besoin de camps d’hébergement solidaire.

Lesvos Solidarité a informé le maire, M. Galinos que nos résidents ne peuvent être déplacés à la hâte vers une destination inconnue, sauf si un suivi cohérent y compris des cas médicaux peut être garanti dans un centre qui couvre de manière appropriée leurs besoins. De plus, beaucoup de nos résidents ont demandé l’asile, le regroupement familial, la délocalisation; ces processus vont très lentement et ainsi nos résidents devront attendre pendant un certain temps jusqu’à ce que leur cas soit traité.

La municipalité a promis de ne pas laisser ces gens dans la rue, mais en tout cas le lieu doit être vidé pour être réutilisé à d’autres fins.

En ce moment historique où l’UE n’a montré aucun respect pour la défense des droits de la personne, l’abolition du camp PIKPA à Lesvos est fortement liée à une décision politique qui impose:

• La fermeture des espaces d’hébergement ouverts et auto-organisés
• La destruction complète du système de structures de sauvetage et de soutien sur les plages
• Les attaques contre les structures autonomes, des unités médicales, des cuisines sociales et des équipes de sauveteurs.
• La suppression du réseau de solidarité.

Les actions ci-dessus ont été menées pour empêcher le droit humain fondamental des personnes à demander l’asile; pour imposer la détention des réfugiés; et pour reconnaître la Turquie comme un pays sûr: un pays qui, en réalité, crée des réfugiés politiques, viole les droits humains et ne donne pas aux gens la possibilité d’accéder à leur droit de demander l’asile.

Ce nouveau régime de l’UE cherche à écraser les mouvements de solidarité et à refuser l’accès des populations à leurs droits fondamentaux : nous refusons de vivre dans ce genre d’Europe.
Dans le même temps, les frontières grecques restent fermées, transformant la partie continentale de la Grèce en un entrepôt pour des milliers de réfugiés et transformant l’île en prison, et promouvant des expulsions massives vers la Turquie sous la surveillance de l’OTAN.

Des alternatives doivent être disponibles pour protéger la population de ce régime inhumain:

• Résister à l’application de ces nouvelles mesures de toutes les manières possibles.
• Protéger et créer de nouvelles structures qui peuvent couvrir les besoins des groupes vulnérables.
• Créer un solide réseau d’espaces d’hébergement solidaire.

A cette époque, le collectif solidaire de Lesbos estime que le refuge pour les groupes vulnérables situés dans les installations de PIKPA et tous les les espaces de travail autogérés et auto-organisés en Grèce devraient rester en place et continuer à fonctionner parce que leur existence est encore plus importante, maintenant plus que jamais.

Nous ne sommes pas prêts à accepter que nos résidents soient jetés dans des camps inappropriés, où manque l’accès à des services de base et humains.

La décision de la municipalité de transformer l’espace de PIKPA en un centre de sport pour enfants devrait inclure des propositions solides sur où et comment un nouveau camp pour les personnes vulnérables pourrait être installé. Dans le même temps, nous exigeons que la municipalité reconnaisse la solidarité que les habitants ont démontrée au cours des derniers mois et de ne pas mettre à bas notre lutte et notre travail acharné. La municipalité doit également prendre position contre la transformation de l’île en un grand centre de rétention et contre le renvoi des réfugiés vers la Turquie, un pays où les droits fondamentaux sont absents. De plus, nous exigeons que la municipalité cesse de criminaliser les structures de solidarité et soutienne l’existence des camps d’hébergement solidaires, autogérés et ouverts.

Le centre solidaire PIKPA, qui a été accusé par la municipalité «d’actions illégales et irrégulières», a été pendant trois ans et demi une plaque tournante forte de solidarité, connue dans le monde entier. Nous ne permettrons pas que notre lutte de solidarité soit détruite à cause des mesures horribles et inhumaines que l’UE a décidé d’appliquer. »

 

À propos de la destruction des Cuisines Sans Frontières par les autorités :

« Le camp des Cuisines Sans Frontières a été détruit par les autorités grecques aujourd’hui. Tout le monde a été arrêté Tous les 19 camarades des cuisines ont été libérés sans charges. Mais des centaines de réfugiés sont arrêtés et détenus à Moria, aujourd’hui, et risquent l’expulsion.
Plus d’information sur facebook.

Fuck, ça fait mal : https://www.facebook.com/nobordersnetwork/photos/pcb.1034634243271134/1034632409937984/?type=3&theater »

 

Grèce : Amnesty International dénonce le non-accueil

22 vendredi Avr 2016

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Balkans, exilés, Grèce, Union européenne

Avec la fermeture de la route des Balkans, 46 000 exilé-e-s sont resté-e-s bloqué-e-s en Grèce. En septembre 2015, l’Union européenne s’est engagée à relocaliser dans d’autres États membres 66 400 demandeurs et demandeuses d’asile. En théorie, il n’y a donc pas de problème. Dans la réalité, à la date du 12 avril seules 615 personnes avaient été relocalisées.

Amnesty International fait le bilan de la situation de ces personnes bloquées en Grèce, sur le plan des conditions de (non-)accueil, de l’accès aux droits et des perspectives d’accueil dans d’autres pays de l’Union européenne.

Vous pouvez télécharger le rapport (en anglais) « Trapped in Greece – an avoidable refugee crisis » ici.

 

Accord UE – Turquie : la Turquie négocie des accords de réadmission pour mieux expulser

14 jeudi Avr 2016

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Balkans, exilés, Turquie, Union européenne

Amnesty International avait déjà signalé les expulsions de la Turquie vers l’Afghanistan et la Syrie sans que les personnes soient en mesure de demander l’asile. La Turquie est en train de négocier des accords de réadmission avec 14 pays, dont l’Afghanistan, l’Érythrée, l’Irak, l’Iran, le Soudan, pour pouvoir y expulser plus commodément.

L’accord entre l’Union européenne et la Turquie, dont l’application débutait le 20 mars, prévoit que pour chaque Syrien-ne renvoyé-e de Grèce vers la Turquie un-e réfugié-e syrien-ne soit réinstallé-e de la Turquie vers l’Europe. Il ne dit rien quant aux autres nationalités dont des ressortissants seront renvoyés de Grèce en Turquie. Celle-ci est en train de se donner les moyens de les renvoyer dans leur pays d’origine.

Article en anglais dans le quotidien turc Hurriyet Daily News :

http://www.hurriyetdailynews.com/turkey-seeks-readmission-deals-with-iraq-iran.aspx?pageID=238&nID=97699&NewsCatID=510

 

Accord UE – Turquie : renvois de la Turquie vers la Syrie

03 dimanche Avr 2016

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Balkans, exilés, Turquie, Union européenne

C’est à nouveau une enquête d’Amnesty International qui permet d’établir que la Turquie expulse non seulement vers l’Afghanistan, mais aussi vers la Syrie. À cela s’ajoutent le blocage de réfugié-e-s à la frontière syro – turque, des réfugié-e-s syrien-ne-s en Turquie, non enregistré-e-s par les autorités turques, ce qui les empêche d’accéder à un certains nombre de droits, et des réfugié-e-s qui choisissent de ne pas se faire enregistrer par peur d’être expulsé-e-s en Syrie.

Demain 4 avril doivent commencer les expulsions de la Grèce vers la Turquie dans le cadre de l’accord conclu entre la Turquie et l’Union européenne. Avec le risque que des personnes soient renvoyées dans leur pays d’origine sans avoir la possibilité de demander l’asile.

https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2016/04/turkey-illegal-mass-returns-of-syrian-refugees-expose-fatal-flaws-in-eu-turkey-deal/

 

Accord UE – Turquie : renvois de la Turquie vers l’Afghanistan

30 mercredi Mar 2016

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Balkans, exilés, Turquie, Union européenne

Alors que l’accord entre l’Union européenne vers la Turquie, prévoyant le renvoie des réfugiés de la Grèce vers ce pays considéré comme sûr, venait à peine d’être signé, la Turquie renvoyait de force des demandeurs d’asile afghans sans qu’ils soient informés de leurs droits et sans qu’ils aient eu la possibilité de demander l’asile.

Informations d’Amnesty International :

https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2016/03/turkey-safe-country-sham-revealed-dozens-of-afghans-returned/

 

GRÈCE : LA POLICE ÉVACUE LES SYRIENS DE LA PLACE SYNTAGMA

17 mercredi Déc 2014

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Balkans, exilés, Grèce, Union européenne

Les exilés syriens qui manifestaient place Syntagma, devant le parlement, à Athènes, ont été évacués par la police lundi 15 décembre à 3h du matin, quand tout le monde dormait, et notamment les soutiens. Les exilés ont été emmenés au département des étrangers, rue Petrou Ralli, tandis que les services municipaux détruisaient leurs effets personnels restés sur place.

Les manifestants demandaient un accueil digne sur le territoire de l’Union européenne. La police a répondu.

En français sur le site Okeanews :

http://www.okeanews.fr/20141215-la-police-expulse-les-refugies-syriens-de-la-place-du-parlement-3h-du-matin

En anglais sur le site Clandestina :

https://clandestinenglish.wordpress.com/2014/12/15/police-has-evacuated-the-syrian-refugees-from-syntagma/

 

GRÈCE : SYRIENS QUI MANIFESTENT ET SYRIENS QUI MEURENT À LA FRONTIÈRE

08 lundi Déc 2014

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Balkans, exilés, Grèce, Union européenne

Trois cents Syriens et Syriennes manifestent toujours place Syntagma à Athènes, devant le parlement. Ils sont là depuis le 19 novembre, certains d’entre eux sont en grève de la faim depuis le 24 novembre. Toute une solidarité s’organise de la part du mouvement social grec, mais aucune réaction de la part du gouvernement ni de la Commission européenne à leur demande d’un accueil digne en Europe.

Sur le site du Courrier des Balkans (en français) :

http://balkans.courriers.info/article26146.html

Certains ont choisi de tenter la route sans attendre à travers les Balkans. L’un d’entre eux est mort à la frontière albanaise.

Sur le site Okeanews (en français) :

http://www.okeanews.fr/20141208-un-refugie-syrien-est-mort-en-essayant-de-traverser-la-frontiere-albanaise

 

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Passeurs d’hospitalités

Passeurs : font circuler la parole, et relient les êtres et les rives.

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